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le blog du diable

4 juin 2005

Demonologie

Depuis la nuit des temps les démons hantent l'esprit de l'homme.

Plusieurs explications sont données à ce phénomène. Les uns disent que l'homme, voulant trouver une cause à ses malheurs, a incriminé les démons, alors que les bienfaits lui étaient prodigués pas des esprits bienveillants.

D'autres hypothèses affirment que les démons existent réellement. Ils proviendraient en fait de larves surréelles, naissant spontanément d'une décomposition psychique. Il s disparaîtraient en cessant d'être nourris ou en éclatant.

L'homme s'est penché sur ce phénomène de croyance en créant ainsi la science qui étudie les démons : la Démonologie.

Cette science est imparfaite, (les démonologues eux-mêmes le reconnaissent) et serait même truffée d'erreur. Elle fait pendant à la Théologie, qui elle est la science étudiant la doctrine sur Dieu
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4 juin 2005

ma petite Hiérarchie Démoniaque

12La Hiérarchie d'Abramelin Le Sage

Les quatres Princes

- Lucifer

- Satan

- Léviathan

- Bélial

Les huit sous-Princes

- Astaroth

- Orias

- Magot

- Paymon

- Asmodée

- Ariton

- Belzébuth

- Amaymon


La Hiérarchie de Collin de Plancy

Princes et grands dignitaires

- Belzébuth*, chef suprême de l'Empire infernal , fondateur de l'ordre de la mouche

- Satan, prince détrôné, chef du parti de l'opposition

- Eurynome, prince de la mort, grand croix de l'ordre de la Mouche.

- Moloch, prince du pays des larmes, grand croix de l'ordre.

- Pluton, prince du feu, gouverneur général des pays enflammés , grand croix de l'ordre.

- Pan, prince des incubes

- Lilith, princesse des succubes

- Léonard, grand maître des Sabbats, chevalier de la Mouche

- Baalberith, grand pontife, maître des alliances

- Proserpine, archidiablesse, souveraine princesse des esprits malins

Ministères

- Adramelech, grand chancelier, grande croix de l'ordre de la Mouche

- Astaroth, grand trésorier, chevalier de la Mouche

- Nergal, chef de la police secrète

- Baal, général en chef des armées infernales, grand croix de l'ordre de la Mouche

- Léviathan, grand amiral, chevalier de la Mouche

Ambassadeurs

- Belphégor, ambassadeur en France

- Mammon, ambassadeur en Angleterre

- Bélial, ambassadeur en Italie

- Rimmon, ambassadeur en Russie

- Thamuz, ambassadeur en Espagne

- Hutgin, ambassadeur en Turquie

- Martinet, ambassadeur en Suisse

Justice

- Lucifer, grand justicier, chevalier de la Mouche

- Alastor, exécuteur des hautes œuvres.

Maison des princes :

- Verdelet, maître des cérémonies

- Succor Benoth, chef des eunuques du sérail

- Chamoos, grand chambellan, chevalier de la Mouche

- Melchom, trésorier-payeur

- Nisroch, chef de la cuisine

- Béhémoth, grand échanson

- Dagon, grand panetier

- Mullin, premier chevalier de chambre.

Menus plaisirs :

- Kobal, directeur des spectacles

- Asmodée, surintendant des maisons de jeu

- Nybbus, grand paradiste

- Antéchrist, escamoteur et nécromancien


L'Ordre de la Mouche

Décoration instituée par Belzébuth, appelé "seigneur des mouches ", pour honorer les principaux dignitaires de la Cour infernale; Belzébuth étant le souverain de l'Empire, Léviathan est chevalier de l'ordre et Adramalech grande croix


L'Ordre des Démons

Les théologiens catholiques, qui comptent neuf ordres de bons Anges, recensent le même nombre d'ordres pour les démons :

- les pseudothei qui, en tant que faux Dieux, cherchent à se faire adorer.

- les esprits du mensonge, qui inspirent les pythonisses.

- les "vases de colère et d'iniquité ", qui dirigent l'esprit des sophistes, philosophes et révoltés.

- les "vengeurs de crimes " dont Asmodée est le chef

- les séducteurs dont Satan préside les cohortes

- les puissances de l'air, qui commandent aux tempêtes, dirigent la foudre et répandent mille fléaux.

- les exterminateurs, qui sèment les haines, les discordes et les guerres.

- les calomniateurs, dont le chef est Astaroth.

- Les démons de la cupidité suivent Mammon

4 juin 2005

vampires modernes

36

Les temps modernes

Gothique-punk est sans doute le meilleur qualificatif pour décrire la nature du Monde des Ténèbres. L'environnement n'est autre qu'un enchevêtrement disgracieux de styles et d'influences et la tension causée par la juxtaposition d'ethnies, de classes sociales et de sous-cultures contribue à faire du monde un endroit bouillonnant de vie, mais dangereux.

L'adjectif " gothique " illustre fort bien l'ambiance du Monde des Ténèbres : d'immenses bâtiments érigés sur des arcs-boutants allient colonnes classiques et gargouilles grimaçantes. Les habitants sont écrasés par cette architecture démesurée et perdus dans cette forêt de flèches qui semblent s'élancer vers les cieux dans une tentative de fuir ce monde bassement matériel. Les bancs des églises attirent les foules car les mortels se rallient sous la bannière de la promesse d'une meilleure vie dans l'au-delà. Parallèlement, les sectes se multiplient clandestinement et promettent pouvoir et salut à tous ceux qui leur prêtent une oreille attentive. Les institutions qui contrôlent la société sont encore plus rigides et conservatrices que celles de notre monde car parmi les hommes qui tirent les ficelles du pouvoir, nombreux sont ceux préférant les maux du monde qu'ils connaissent au chaos du changement. C'est un monde de clivages entre la richesse et la pauvreté, l'excès et la misère.

Quant à l'adjectif " punk ", il décrit le style de vie adopté par de nombreux habitants du Monde des Ténèbres. Afin de donner un sens à leurs vies, ils se rebellent et se débattent contre le pouvoir établi. Dans les rues, les gangs font la loi et le crime organisé se développe de manière tentaculaire en réaction à l'inutilité d'une vie menée dans le respect des lois. La musique, plus forte, plus rapide et violente ou hypnotisante et monotone, fascine tous ceux qui trouvent le salut dans l'oubli. Les mots sont plus crus, la mode plus provocante, l'art plus choquant et la technologie permet à n'importe qui d'avoir accès à tout grâce à un simple clic. Ce monde est corrompu, ses habitants sont vidés de leurs ressources spirituelles et la fuite en avant remplace bien souvent l'espoir.

Comme si cela ne suffisait pas, au cours de ces dernières années, une crainte sourde mais obsédante s'est emparée de la Famille. De nombreux vampires murmurent que cette guerre éternelle qu'est le Jyhad est en passe de détruire les plus anciens. Cet affrontement dure depuis la nuit des temps, mais beaucoup de vampires craignent qu'avec l'avènement d'un nouveau millénaire et l'affaiblissement des morts vivants, une fin apocalyptique se profile à l'horizon. De nombreux signes et présages contenus dans le prophétique Livre de Nod sèment le trouble parmi les vampires de tous clans et lignages et même chez ceux qui affirment ne pas y croire. Dans les cénacles du Sabbat et dans les salons de la Camarilla, les rumeurs vont bon train et parlent d'agitation en Orient, d'armées de sans-clans, de vampires dont le sang est si dilué qu'ils n'arrivent pas à étreindre leurs proies, de rencontres avec de mystérieux Anciens dont les pouvoirs sont si étendus qu'il est impossible d'en connaître la lignée, de lunes ascendantes noires et de lunes pleines aussi rouges que le sang. Les croyants estiment qu'il s'agit là d'autant de présages annonçant les Nuits dernières et la fin proche de toutes choses.

Certains vampires pensent que le Jugement est pour bientôt, que les pouvoirs célestes se préparent à juger les Damnés et leur oeuvre destructrice dans le monde. D'autres parlent de la Géhenne, la nuit où les plus anciens vampires se lèveront pour s'abreuver du sang faible de leur progéniture afin d'étancher leur soif. Rares sont ceux qui admettent croire en de telles superstitions mais, la nuit, la plupart d'entre eux ressentent la montée d'une véritable tension. Certains Anciens abattent leur main d'un seul coup, détruisant des siècles d'intrigue en un tournemain insensé. Les meutes de guerriers du terrifiant Sabbat prennent d'assaut les forteresses de leurs ennemis, de peur de laisser passer leur dernière chance. Des groupes d'Assamites cannibales, auparavant retenus par une grande malédiction, pourchassent les autres vampires et boivent goulûment leur Sang. Les Anciens, sous l'emprise de la paranoïa, traquent et détruisent les vampires au lignage incertain qui, selon eux, annoncent la Géhenne. La patience a beau être une vertu propre aux immortels, elle s'étiole et le monde des vampires est sur le point de succomber à une grande folie collective.



La Géhenne - La fin est proche

La Géhenne est une idée centrale du mythe vampirique. Les membres de la Famille pensent que cette apocalypse se fait de plus en plus tangible chaque nuit. Avec l'arrivée de la Géhenne, les Antédiluviens se lèveront pour dévaster le monde et se jeter aussi bien sur les vampires que sur les mortels dans ce qui sera l'apogée du Jyhad.

Bien que peu de membres de la Camarilla l'admettent, beaucoup de vampires estiment que le monde décline à une vitesse vertigineuse que la Géhenne est pour bientôt. Peut-être même, qui sait, pour les années à venir.

Rassemblant frénétiquement tous les indices qu'ils repèrent dans les histoires et la mythologie caïnites, les vampires tentent de mettre à jour la véritable nature de la Géhenne pour, éventuellement, empêcher son avènement. Les Anciens, toutefois, connaissent la volonté sans merci des Antédiluviens : si tel est leur désir, la Géhenne s'abattra sur le monde et emportera tous les mortels et les vampires dans un déluge de feu et de sang.

Malgré cela, les vampires tentent soit de s'opposer au Jyhad, soit d'y contribuer, en fonction du rôle qu'ils estiment être le leur. Cette tension millénaire qui mine la planète est certainement un message précurseur de l'apocalypse. Les Nuits dernières sont toutes proches, à moins que...

Tandis que la peur gagne chaque jour davantage les rangs des vampires, de plus en plus de cultes voués à la Géhenne se forment. Ces groupes, semblables aux sociétés secrètes ou aux cliques, sont surtout présents au sein de la Camarilla, quoique certains infiltrent également le Sabbat et même certains clans indépendants. En raison de l'étiquette inévitable qui colle aux membres des cultes de la Géhenne, ces derniers mènent toujours leurs affaires clandestinement et font généralement l'objet d'une propagande de dérision officielle les réduisant à une simple rumeur. Ces dernières nuits, ils semblent toutefois avoir proliféré et il apparaît que les cultes de la Géhenne comptent parmi leurs membres plus d'un vampire puissant et influent.



L'évolution du monde

Ces derniers temps ont été riches en événements et de nombreux vampires sont convaincus que les Nuits dernières sont imminentes. Plusieurs faits présagent le retour des Antédiluviens et le monde a bien changé, à l'image des vampires eux-mêmes.

Des rumeurs difficilement vérifiables concernant les Antédiluviens se chuchotent un peu partout : il semblerait que tandis que le monde court à sa perte, le Jyhad ait perdu de sa subtilité. Vraies ou non, de tels récits sont révélateurs d'une paranoïa galopante et d'un sentiment d'urgence inégalés. Les histoires relatant une prétendue rencontre avec Caïn vont bon train ; s'il était autrefois de bon ton de se moquer de telles fables, de nombreux vampires commencent à se demander si elles ne recèlent pas une parcelle de vérité...

Le Sabbat a repris du poil de la bête et cherche à mettre la main sur Chicago, Atlanta, Washington DC et autres villes sous la coupe des Anciens. Cette monstrueuse secte tentaculaire s'est infiltrée partout, de la côte Est des Etats-Unis jusqu'au sud. Son influence croît également au Canada et il semble qu'elle tente d'encercler les Etats-Unis pour mieux en contrôler l'accès. De nombreux vampires voyageant entre l'Europe et les Etats-Unis ont été éliminés ou ont mystérieusement disparu au niveau des frontières, terrain de prédilection de la secte.

La côte Ouest semble relativement épargnée, mais cela s'explique uniquement par l'arrivée d'une nuée de vampires en provenance d'Asie. Les territoires anarchs en Californie sont devenus des champs de bataille et ces fiers vampires ont même supplié le Cercle intérieur de la Camarilla de leur porter secours dans leur lutte contre le péril asiatique. Il est vrai que la Famille d'Orient a su se frayer un chemin jusqu'aux Etats-Unis à travers la côte Ouest et sa présence pourrait bientôt faire pencher la balance en faveur des Enfants de Caïn.

Dans son ensemble, la Camarilla semble perdre un peu plus de son autorité chaque nuit. Il y a quelques années, il semblait que la secte détenait les Etats-Unis, mais avec la montée de l'hystérie millénariste, un nombre croissant de vampires s'échappe à travers les mailles du filet pourtant de plus en plus resserrées de la secte, provoquant ainsi son déclin. D'ailleurs, l'un de ses membres les plus illustres, le tout-puissant justicar Petrodon, a été capturé et tué à Chicago par un groupe d'inconnus.

De son côté, le Sabbat a lui aussi subi des pertes et se retrouve affaibli. Récemment, tous les Tremeres du Sabbat ont été éliminés dans une gigantesque explosion qui a eu lieu à Mexico. Il faut ajouter à cela le fait que les Malkaviens ont réussi à communiquer leur folie à leurs frères de la Camarilla et aux Anarchs. Résultat : le Sabbat n'est plus aussi percutant qu'autrefois. Les deux sectes ont connu des incursions de vampires indépendants, notamment des Assamites, qui s'adonnent de nouveau à leurs pratiques meurtrières. Même les Ravnos, autrefois peu engagés, commencent à agir de façon malveillante et intéressée, à tel point que certains Anciens se demandent si, en sous-estimant les Mystificateurs, ils n'ont pas ignoré une menace qui pesait pourtant depuis longtemps sur leurs gorges.

Ainsi le Monde des Ténèbres s'effrite-t-il un peu plus chaque nuit. Les certitudes s'étiolent, les présages se font de plus en plus tangibles et les vampires sont nombreux à se demander ce que l'avenir proche leur réserve. Il semble que l'immortalité perde de sa signification à mesure que la fin des temps approche.
4 juin 2005

vampires antiques

271

Le Moyen Age

Dans les siècles qui ont précédé les temps modernes, les vampires hantaient le sombre univers médiéval où il n'existait pas de frontière entre la réalité et l'inconnu. Aujourd'hui, ce monde est encore plus sinistre et le vent qui souffle, les nuits d'hiver sans lune, est un peu plus froid. Mais c'est une époque fantastique pour les vivants et encore plus étonnante pour tous les morts vivants.

En apparence, les différences sont minimes comparées à l'époque médiévale : les châteaux sont à la fois des demeures et des forteresses pour les nobles, tandis que la plupart des paysans s'estiment heureux de vivre aux côtés de leur famille dans une seule pièce. Les guerres sont menées au nom de Dieu et de l'homme et s'élever contre le seigneur des lieux tient à la fois du blasphème et de la trahison. Mais au plus profond de la nuit, les esprits se réveillent et, sous forme humaine, rasent les murs dans l'ombre.

Ce que nous appelons l'âge de l'ignorance dans notre monde correspond à la période comprise entre la chute de l'Empire romain et les prémices de la Renaissance. La Rome glorieuse s'effondre et le réseau de routes ainsi que la structure bureaucratique que l'Empire avait mis sur pied se désagrègent. Les échanges commerciaux cessent et la plupart des personnes sont tout simplement trop occupées à essayer de survivre pour consacrer leur temps à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Les connaissances scientifiques et technologiques acquises sous l'occupation romaine sont ainsi vite oubliées et laissent place à un voile de superstition qui recouvre progressivement le monde occidental.

Les temps sont alors rudes pour l'homme de la rue : des armées en maraude pillent villes et villages, les cités ne sont plus que des amas de ruines. La plupart des objets d'art produits pendant cette période sont de petite taille et pratiques, tels les bijoux et les poteries. Même certains dirigeants sont de parfaits analphabètes et quelques rares monastères représentent les seuls bastions de la connaissance : on y enseigne la lecture, l'écriture et toutes sortes de matières. La population est surtout composée de paysans peu doués pour l'apprentissage car accablés par leur courte vie, sans cesse menacée par les maladies et la faim, plus encore que par les invasions.

Mais les âges sombres sont bien plus que tout cela et ne se limitent pas à une décennie ou à un siècle. L'ombre qui s'abat sur la majorité de l'Europe est de nature morale et se traduit par le refus du spirituel. Le respect qui est censé caractériser les rapports entre les hommes est éclipsé par la lutte quotidienne pour la survie. La plupart des personnes obéissent aux lois de Dieu et des hommes, plus par peur des conséquences en cas d'insoumission que par conviction et croyance en ce qui est juste ou bon. Les vampires règnent en maîtres et sont rarement punis pour leurs crimes. Mais les mortels n'ont pas l'intention de vivre ad vitam aeternam dans un monde régi par la peur : un jour viendra où ils s'uniront pour affronter les prédateurs des ténèbres.

Au cours des siècles suivants, les vampires comprennent qu'il est capital pour eux de se cacher car l'Inquisition fait des ravages parmi la population caïnite et seuls ceux capables de se fondre dans l'univers des mortels échappent à la punition.

Que ces nuits médiévales semblent lointaines.Pour la plupart des mortels, les vampires sont de terrifiantes créatures du Malin qu'il faut fuir ou détruire par le biais de l'Eglise. Grâce aux pouvoirs que leur confèrent leurs disciplines et leur intelligence accumulées au fil de siècles d'expérience, certains vampires ont pris possession de contrées reculées et prélèvent leur dîme sanguinaire sur de pauvres passants égarés. D'autres influencent les dirigeants mortels grâce à de puissants serments ou au travail de leurs goules semi-mortelles.


Les Caïnites et la société

Le Moyen Age se caractérise par une société féodale dans laquelle le pouvoir et le rang de chacun sont définis par les terres possédées et la puissance militaire. L'égalité des chances ne fait certainement pas partie du paysage : si votre famille est puissante, vous aurez d'emblée un avantage décisif sur votre entourage tandis que si vous descendez d'une famille de paysans, la pauvreté et une mort précoce seront votre lot. La naissance détermine le rang et, pour les femmes, le rang dépend de celui de leur mari. Du côté des hommes, il y a ceux qui combattent, ceux qui travaillent et ceux qui prient.



La noblesse

Les nobles appartiennent à la classe des guerriers et des propriétaires fonciers. La grande noblesse détient les terres tandis que la petite noblesse garde des parcelles de terre en échange de services militaires et d'argent. Nombreux sont les jeunes nobles à être initiés à l'art de la guerre dès leur plus jeune âge et à posséder des armes de qualité et de belles armures. Toutefois, dans la vie de tous les jours, ils représentent les administrateurs et les fonctionnaires de la société : ils s'occupent de leurs terres, de l'application de la loi, du commandement des garnisons, des tribunaux et des demeures royales.

Les Caïnites qui ont élu domicile parmi la noblesse mènent une double vie. D'une part, ils doivent tenir leur place dans la société, superviser le travail de la terre et surveiller les habitants de leur fief. Tout comme leurs homologues mortels, ils ont des responsabilités vis à vis de leurs suzerains et de leurs vassaux. D'autre part, les nobles caïnites ont des engagements à tenir auprès des morts vivants, qu'il s'agisse de leurs chefs ou de leurs serviteurs.

Le fait d'être un mort vivant entraîne nécessairement des difficultés pour tout vampire essayant de respecter les responsabilités liées à la condition de noble mortel. Les seigneurs vampires ne peuvent se présenter devant leurs vassaux pendant la journée et doivent tout prévoir pour régler leurs affaires pendant la nuit. Il est clair qu'à la longue, un tel comportement nocturne ne saurait passer inaperçu et c'est à ce moment-là que les rumeurs naissent et se répandent chez les mortels.

Pour un Caïnite, la meilleure façon de mener sa double vie consiste à mandater des proches ou des goules. Un intendant peut être un outil très utile pour faire respecter la justice, tandis qu'un homme de main s'occupe des affaires du manoir ou de la maison. Bien sûr, en cas d'urgence diurne, il y aurait un petit problème.

Le fait est qu'un noble est davantage en mesure de maintenir son pouvoir en place lorsque celui-ci peut être directement associé à un nom et à un visage, car si de nombreux sujets n'ont jamais l'occasion de voir leur maître, il leur est plus facile de le tenir pour responsable d'éventuels ennuis. Quoi qu'il en soit, il y aurait encore beaucoup à ajouter à propos de la silhouette menaçante d'un seigneur, debout sur les remparts, enveloppé par la lumière de la lune qui projette son ombre sur les mortels.

Autre difficulté liée à l'autorité féodale : réconcilier le pouvoir mortel et immortel. Comment un duc peut-il expliquer son humilité face à un petit baron qui vient lui rendre visite après le coucher du soleil ? Si l'autorité caïnite d'un noble dépasse son autorité de mortel, comment peut-il expliquer la présence de certaines de ses goules dans le fief d'un autre seigneur mortel ? Que dire encore d'un groupe de vampires insoumis qui refusent d'obéir à un maître mortel mais acceptent de faire ce que leur demande un noble de rang inférieur qui, comme par enchantement, se révèle être le prince caïnite du coin ?


Les paysans

Au Moyen Age, la masse est représentée par les paysans, ces agriculteurs qui labourent les champs de la noblesse. Les plus chanceux d'entre eux sont des " hommes libres " qui louent les terres des nobles et les cultivent en échange de dîmes et de taxes exorbitantes. Les moins chanceux sont des " serfs " qui ne sont autres que des esclaves ne possédant absolument rien, même pas leur propre corps. Les serfs payent des taxes encore plus élevées et ne peuvent ni se marier, ni se déplacer sans la permission du seigneur. En cas d'agression d'un serf, le vandale doit dédommager le maître car il s'en est pris à un homme lui appartenant. Même si les classes des mortels ont peu de poids sur la société caïnite, il est difficile pour les Nouveau-nés et autres soumis depuis l'époque de Charlemagne de reconnaître la suprématie de certains vampires sur d'autres. Les vampires qui ont une vue aussi réduite de la situation ont beaucoup de mal à accepter les Caïnites, issus de la paysannerie mortelle ou continuant de s'y cacher. Il n'est pas aisé pour un jeune vampire, qui est un noble ou un homme d'Eglise dans la société mortelle, de se soumettre aux ordres d'un vampire dont la vie terrestre est celle d'un homme libre. C'est là que réside pourtant tout le paradoxe de la société caïnite et une nouvelle recrue incapable de s'adapter aura du mal à survivre.

Les vampires cachés parmi les paysans portent un lourd fardeau sur leurs épaules : pour justifier leur style de vie, ils doivent pouvoir expliquer leur absence pendant la journée, à l'heure où tous leurs homologues travaillent, que ce soit en ville ou au manoir. De plus, ils sont censés aller à la messe et leur absence pendant les nombreux festivals qu'organise le seigneur serait vite remarquée.

Un Caïnite rusé qui mène la vie d'un serf peut transformer en goules les personnes adéquates et leur demander de justifier son comportement. De cette façon, les rumeurs pourront être contenues ou étouffées. Pourtant, il est vrai que la plupart des vampires issus de la paysannerie brisent leurs liens mortels et se mettent en quête de meilleurs modes de vie. Pourquoi être le prédateur des humains tout en étant leur proie dans une vie qui n'est que mensonges ?


Le clergé

L'Eglise représente la clé de voûte des institutions médiévales, même s'il est vrai qu'il ne s'agit pas de la seule et unique institution importante de l'époque. Néanmoins, elle a sous sa coupe les universités et les écoles de l'Europe médiévale et se charge de l'éducation des enfants des familles aisées et puissantes. Dans les paroisses, elle nomme les prêtres qui, du haut de leur chaire, intiment à la population d'obéir à Dieu et à ses représentants sur terre. En dehors des membres du clergé, rares sont les personnes à savoir lire ou à posséder des livres. Les monastères et les cathédrales européens détiennent de vastes terres et sont les principaux mécènes dans le domaine artistique. Le pouvoir de l'Eglise au cours de ces âges sombres ne saurait être sous-estimé : les hommes d'Eglise sont très riches et influents et connaissent l'art et la manière de s'adresser au peuple pour lui dire en quoi il doit croire, pour le flatter et l'encourager en lui promettant la vie éternelle. Un évêque mécontent a le pouvoir d'excommunier une pauvre âme, l'excluant ainsi de l'Eglise et du pardon divin, tandis que seuls les prêtres sont en mesure d'absoudre les pécheurs.

Les Caïnites présents parmi le clergé mortel bénéficient de la plus haute protection à la fois de la part des vampires et de leurs opposants mortels, mais une telle protection a un prix. Un vampire qui choisit de revêtir la robe, bien que l'habit ne fasse pas le moine, est porté par le pouvoir de l'Eglise, autrement dit de l'institution la plus influente du monde médiéval. Si jamais un opposant se dresse sur leur chemin, les Caïnites infiltrés dans le clergé peuvent toujours faire appel à l'autorité divine pour lui infliger une punition. Pour cela, il leur suffit de se faire seconder des bonnes personnes et de fournir des " preuves " évidentes. Paradoxalement, l'Eglise protège également ses brebis maudites grâce au pouvoir de la foi. Les hommes d'Eglise mortels sont souvent infidèles, mais certains d'entre eux demeurent irréprochables et leur conviction suffit parfois à faire reculer un opposant qui, en d'autres circonstances, n'aurait pas hésité à donner la chasse au Caïnite, le poursuivant jusque dans son abbaye ou son monastère. Les frères caïnites doivent par conséquent prendre toutes les précautions nécessaires pour repérer les hommes d'Eglise à la foi vacillante et s'en éloigner.

Se dissimuler parmi le clergé présente toutefois de multiples dangers. Tôt ou tard, le vampire se trouvera face à face avec la Vraie Foi. Il va de soi que le pouvoir caïnite doit être utilisé de façon subtile pour éviter d'éveiller des soupçons et d'être accusé de pratiques sataniques. De plus, les devoirs qui sont normalement ceux d'un prêtre doivent être remplis de façon assez convaincante pour ne pas risquer d'être démasqué.

Si les vampires échouent dans cette partie de cache-cache au sein du clergé, ils risquent de déclencher des chasses aux sorcières.
4 juin 2005

Vampires Traditions

30

Les clans et les sectes

Si l'on en croit le mythe des Antédiluviens, Caïn parraina un grand nombre d'infants qui, à leur tour, prirent sous leurs ailes d'autres Novices. Ces derniers, appartenant à la Troisième Génération, furent à l'origine de la formation des clans modernes et tous leurs descendants présentent des attributs et des caractéristiques communs. Il y a certainement une parcelle de vérité dans tout cela puisque chaque clan dispose de toute une série de pouvoirs vampiriques que ses membres apprennent à maîtriser plus ou moins vite et que chaque clan affiche également une faiblesse ou un défaut qui lui sont propres et le distinguent des autres. La lignée est une donnée essentielle pour les vampires. Bien qu'ils soient par nature solitaires et se fuient mutuellement, les Damnés accordent une grande importance à leur héritage. Les honneurs accordés à un vampire dépendent largement de son appartenance à un clan donné et de sa Génération et même les vampires les moins futés se voient accorder un certain respect si leur lignée l'exige.

Il existe treize clans connus et répertoriés, chacun d'entre eux ayant été fondé par un Antédiluvien ; cependant, selon les dires, des sous-clans ou des lignées moins nobles seraient apparus dans le mystère de la nuit des temps. Rares sont les vampires à avoir rencontré des homologues déclarant appartenir à ces sombres lignées et, le cas échéant, ceux-ci se sont révélés être de simples Caitiffs rongés par la déception et l'amour propre. Pour en savoir plus encore sur les clans, consultez la section qui leur est consacrée un peu plus loin dans ce manuel.

Les sectes sont des groupes de vampires et de clans qui semblent partager une idéologie commune. Il s'agit en réalité d'une invention moderne, mais elle revêt une grande importance car la plupart des vampires appartiennent à une secte, tandis que d'autres clament haut et fort leur indépendance, leur indifférence, ou sont affiliés à un clan et non à une secte. Celle connue sous le nom de Camarilla pourrait bien être la plus étendue et la plus puissante des temps modernes, même si le Sabbat semble avoir remporté plusieurs victoires dernièrement et barre encore et toujours la route à la Camarilla.

La Camarilla est issue d'une tentative d'unification des vampires face au pouvoir de l'Inquisition au XVe siècle. Sous son égide inflexible, la Tradition de la Mascarade est passée de conseil timide à principe incontournable de non-vie pour les vampires. Aujourd'hui encore, la Camarilla veille à ce que la Mascarade soit respectée et envoie ses membres se cacher parmi les humains de peur d'être un jour détruite.

L'ennemi juré de la Camarilla est cette secte monstrueuse appelée Sabbat. Si les vampires de la Camarilla souhaitent se dissimuler parmi les humains et s'attacher à défendre les vestiges croulants de leur Humanité, le Sabbat adopte une philosophie radicalement différente. Non contents de fuir tels des chiens battus face aux humains ou de jouer le rôle de simples pions dans les parties orchestrées par leurs aînés, les vampires du Sabbat préfèrent faire étalage de leur nature de morts vivants.



La Bête et l'Humanité

A ses débuts, le vampire passe de nombreuses nuits à apprendre ce que le fait d'être un mort vivant implique. L'infant rencontre alors inévitablement la Bête, ce monstre incontrôlable qui, tapis en lui, se manifeste pour semer la terreur et susciter la soif de sang. Au cours de cette initiation, soit le vampire succombe à la Frénésie, soit il apprend vite comment résister à cet appel sauvage. Le sire peut seconder l'infant en lui proposant son aide et son enseignement, mais il peut aussi regarder et laisser faire pour ensuite admonester son protégé qui a fait preuve de faiblesse. C'est là que l'infant découvre qu'être mort vivant est une véritable malédiction et cela en dépit des pouvoirs que confère l'étreinte : son corps ne lui appartient pas complètement et il doit pour toujours être sur ses gardes pour guetter les manifestations de la Bête. C'est également à ce moment-là que le vampire apprend (trop tard, hélas !) à apprécier les capacités émotionnelles propres aux humains. Chez les vampires, le coeur des infants ne bat plus et règne sur un corps pratiquement insensible. La plupart des vampires compensent ce manque en faisant appel aux souvenirs et aux émotions perdus depuis si longtemps. Ces derniers vestiges d'Humanité sont tout ce qui les retient de tomber dans la rage incontrôlée et sous l'emprise de la Bête. Le désespoir inonde les coeurs de nombreux Damnés car ils comprennent ce qu'ils ont perdu à leur mort en tant qu'humains. La non-vie d'un vampire est une suite de sombres révélations. Nombreux sont les Damnés à ne pas réussir à affronter le terrible monde nocturne dans lequel ils renaissent et à choisir de faire face à la lumière du jour destructrice, plutôt que de continuer à errer ainsi pour l'éternité.



Les traditions

Un vampire qui établit son refuge dans une ville dominée par les princes doit accepter un certain nombre de contraintes en contrepartie de la sécurité et de la stabilité. Cette dernière ne peut être assurée que si les vampires adoptent un comportement correct, dicté par une série de règles quasi universelles répondant au doux nom de " Six Traditions ". Celles-ci dépassent en fait largement le cadre des règles de politesse car, pour les vampires de la Camarilla et pour les princes qui les appliquent, elles représentent la seule et unique loi à suivre. Un vampire peut être sûr que, où qu'il aille, il retrouvera ces traditions qui peuvent certes faire l'objet d'interprétations différentes, mais qui restent bel et bien présentes. De ces lois et de leur application, les princes retirent une grande partie de leur force ; par conséquent, personne ne s'étonnera d'apprendre qu'ils en sont les défenseurs les plus zélés.

Les Six Traditions qui composent les lois de la société vampirique remonteraient à la fin des affrontements qui ont décimé la Deuxième Génération. Elles ont rarement été écrites, mais elles demeurent à tout jamais gravées dans les mémoires et sont connues de tous les vampires, sous une forme ou une autre. Même les vampires qui les méprisent les connaissent. Si les mots changent parfois, leur signification reste inchangée.

Une pratique courante de la Camarilla veut qu'un sire récite les traditions à ses infants avant de les faire reconnaître en tant que Nouveau-nés. Certains sires n'hésitent pas alors à mettre sur pied de grandes cérémonies afin de marquer le passage du Novice au Rang de Nouveau-né, tandis que d'autres n'assistent pas à cette initiation et s'en remettent entièrement au prince. Pratiquement tous les infants apprennent les traditions bien avant cette cérémonie, mais l'acte de la récitation à ce moment-là est extrêmement symbolique et important pour les membres de la Camarilla. Les plus ardents défenseurs de la Camarilla et des traditions estiment qu'un membre qui vient de subir l'étreinte n'est pas vraiment un vampire tant qu'il n'a pas entendu le sire lui réciter les traditions. Il va de soi que celles-ci ne doivent pas être prises à la légère et que le sire est responsable de ses infants jusqu'au moment de la récitation ; après, c'est aux Nouveau-nés de les respecter et de les faire appliquer.

D'aucuns estiment que c'est Caïn lui-même qui créa les traditions lorsqu'il prit sous son aile son infant et les vampires actuels ne font que respecter sa volonté en perpétuant la pratique. D'autres pensent que ces règles sont le fruit des Antédiluviens désireux de garder le contrôle sur leurs infants ou qu'il s'agit d'une série de règles dictées par le bon sens et appliquées au cours des millénaires simplement parce qu'elles fonctionnent. Par exemple, selon les dires, la tradition de la Mascarade existe depuis les nuits de la Première Cité, mais elle a été modifiée pour faire face à l'Inquisition.

Un petit nombre de jeunes vampires, infants du monde moderne, voient dans les traditions une arme des Anciens destinée à préserver leur contrôle sur la Famille et, qui plus est, une arme dépassée. Les temps où la Mascarade était une nécessité sont révolus et appartiennent à l'histoire ancienne : Caïn, Géhenne, les Antédiluviens sont tout au plus des mythes aussi inconsistants que celui du Déluge ou de la Tour de Babel, des fables dont le seul but est de contrôler les nouvelles générations. L'heure est venue d'abandonner ces traditions désuètes et de vivre dans l'époque moderne. Les vampires du Sabbat ont rapidement adopté ce point de vue et le mépris qu'ils affichent envers les traditions est l'une des motivations premières de leurs attaques constantes contre les anciennes structures du pouvoir.

Pour la plupart des Anciens, ces jeunes sont des adolescents au sang bouillonnant, des jeunes qui pensent tout savoir mais qui n'ont pas la sagesse et l'expérience allant de pair avec l'âge. La plupart des rebelles étant des Anarchs et des Nouveau-nés, il n'est pas surprenant de voir que leur désaccord s'exprime de façon aussi radicale. Toutefois, tous les Anciens ne voient pas la situation d'un oeil aussi indulgent. Nombreux sont ceux qui pensent que les écervelés qui réclament l'abandon des traditions arriveront à leurs fins le jour où ils détruiront la société des mortels et que celle-ci leur tombera dessus. Il est vrai que la sélection naturelle se charge d'éliminer certains de ces éléments, mais il arrive qu'elle reçoive un petit coup de pouce d'un prince exaspéré par un jeune vampire récalcitrant.

Voici la version la plus courante des traditions. N'oubliez pas : les tournures sont celles employées par les Anciens lors d'occasions formelles. Les termes peuvent varier selon les clans, l'âge du vampire, les récitants ou les circonstances. Pendant la présentation de l'infant au prince, celui-ci peut lui demander de réciter les traditions afin d'avoir la preuve que le sire les lui a enseignées.

Première Tradition

la Mascarade: Tu ne révéleras point ta vraie nature à qui ne partage pas ton Sang, sinon tu seras banni de ton propre Sang.

Deuxième Tradition

le Domaine: Ton domaine est ta charge. Tous doivent t'y respecter. Nul n'y défiera ta parole.

Troisième Tradition

la Descendance Tu ne seras sire que si l'un d'eux y consent. Si tu crées sans le consentement des Anciens, toi et les tiens serez détruits.

Quatrième Tradition

la Responsabilité: Ceux que tu crées sont tes descendants. Tu seras leur maître jusqu'à leur émancipation. Leurs fautes seront les tiennes.

Cinquième Tradition

l'Hospitalité: Honore le domaine d'autrui. Dans une ville étrangère, présente-toi à celui qui y règne. Sans sa reconnaissance, tu n'es rien.

Sixième Tradition

la Destruction: Tu ne détruiras point tes semblables. Seuls les Anciens détiennent le droit de destruction et peuvent lancer une chasse au sang.
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4 juin 2005

Démon

10Le démon de l'enfer mon ami. Hé oui c'est mon ami il m'adie a prendre les morts et a les emmener dans l'enfer!

4 juin 2005

La mort

19La mort est partout. La mort est un événement attendu par beaucoup de monde. La mort est la délivrance du mal.

Quand pensez-vous??

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